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Signes d'alerte d'un infarctus, comment reconnaitre une crise cardiaque ?

Signes d'alerte d'un infarctus, comment reconnaitre une crise cardiaque ?

80 000 personnes sont concernées par un infarctus (ou crise cardiaque) tous les ans en France selon la Fédération française de cardiologie. 10 % décèdent dans l’heure et 15 % dans l’année qui suit la crise cardiaque. Il s’agit d’une pathologie qui demande une réaction rapide, dans les deux heures maximum, pour avoir toutes les chances d’être bien soigné, voire de ne pas mourir. C’est pourquoi il est important de bien savoir reconnaître les signes d’alerte d’un infarctus.

Qu’appelle-t-on exactement un infarctus ?

Quand on parle d’infarctus, aussi nommé crise cardiaque, on parle plus précisément de l’infarctus du myocarde, c’est-à-dire un muscle du cœur qui se contracte de manière rythmique et involontaire. L’infarctus désigne l’obstruction d’une artère coronaire, un vaisseau sanguin qui alimente ce muscle du cœur, par un caillot de sang.

À cause de cette obstruction, le muscle du cœur ne reçoit plus assez d’oxygène que le sang lui apporte en temps normal et se nécrose, avec des conséquences sur le fonctionnement du cœur lui-même qui peuvent aller jusqu’à l’arrêt cardiaque.

De nombreux facteurs de risques entrent en jeu dans la survenue d’un infarctus : une alimentation trop riche en graisses saturées, le tabagisme, le cholestérol, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, mais aussi le sédentarité, le stress ou encore la dépression.

Le sexe (les hommes sont davantage touchés par l’infarctus, même si les femmes sont de plus en plus concernées), les antécédents familiaux et l’âge font aussi partie des facteurs qui aggravent les risques de faire un infarctus. En effet, plus on est âgé (après 55 ans), plus les artères s’épaississent à cause en particulier de dépôt de plaques de cholestérol, et plus la formation de caillots peut survenir en particulier au niveau du cœur et provoquer une crise cardiaque.

Les signes d’un infarctus qui doivent vous alerter

Les signes d’un infarctus, ou crise cardiaque, sont reconnaissables et assez typiques, sauf pour un quart des infarctus du myocarde qui ne s’accompagnent pas de signes caractérisés. En présence de symptômes évidents, ces signes d’un infarctus impliquent de s’alerter immédiatement compte tenu des risques élevés de mortalité.

L’un des symptômes les plus fréquents et reconnaissables est une douleur au niveau du thorax qui ressemble à un serrement et qui s’accompagne d’une sensation d’angoisse et d’oppression. Ce signe peut arriver brutalement ou par vagues successives. Cette douleur est ressentie au moins une vingtaine de minutes et peut s’étendre à la gorge, aux mâchoires, à l'épaule, aux bras, et plus principalement le bras gauche, parfois même jusqu’aux poignets.

Certains patients atteints par un infarctus peuvent également ressentir une grande fatigue, un essoufflement, des palpitations, et parfois faire un malaise. La pâleur et des sueurs peuvent également accompagner ces signes d’alerte d’une crise cardiaque. D’autres personnes peuvent aussi faire l’objet de nausées ou de vomissements.

Une attention toute particulière doit être portée lorsque ces signes d’alerte d’infarctus apparaissent notamment au repos ou sans faire de gros efforts.

Que faire en cas de signes d’alerte d’un infarctus ?

Si le fait de ressentir une douleur au thorax intense, qui peut être accompagnée d’autres symptômes décrits plus haut, dure dans le temps (plus de 20 minutes), même au repos, il faut agir vite car un infarctus augmente avec le temps. Comme le souligne la Fédération française de cardiologie, « les deux premières heures sont déterminantes pour mettre en œuvre les traitements qui conditionnent la vie. Le gain de survie est d'autant plus important que le rétablissement du flux sanguin du myocarde est précoce, plus complète et plus durable : réduction de la mortalité de 50 % pour un traitement lors de la première heure et de 30 % la deuxième ».

L’arrêt de toute activité est alors recommandé et il est nécessaire d’appeler le plus rapidement possible les services médicaux d’urgence du Samu au 15 qui vont juger des décisions à prendre en fonction de votre état. La solution médicale la plus appropriée étant de déboucher l’artère le plus rapidement possible, intervention réalisée au sein d’une unité de cardiologie interventionnelle.

Par La Rédaction - Publié le 11/12/2020

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1 commentaire

Écrit par Saïd le 16/12/2020 à 11h38

J’ai fait un infarctus du myocarde au mois de février, j’étais au milieu d’une journée d’activité normale (au travail), j’accompagne des jeunes en insertion. Et j’ai eu cette accident, j’ai été pris en charge rapidement par le SAMU. Une expérience assez dur pour moi et pour l’ensemble des jeunes que j’accompagne ! J’ai tjs qqs douleurs et refait un angioplasty pour déboucher une artère qui était à l’origine des douleurs. J’ai aussi changé mon traitement depuis deux semaines et j’ai de plus en plus d’essoufflements. J’ai jamais eu de problème de santé avant cette accident, qui est survenue après avoir eu une altercation avec mon chef. Est-ce un élément déclencheur ? J’ai fait ma rééducation cardiaque, et repris confiance en moi, je suis tjs en accident de travail et devrais reprendre fin janvier. Mon médecin ne souhaite pas de reprise sans une baisse de la pandémie. Est-on personne à risque ?

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